"Nous espérons que le président Obama placera la Syrie parmi les priorités de sa politique étrangère, afin de pouvoir mettre un terme à la crise et réaliser les aspirations du peuple syrien à choisir son gouvernement et son président, tout comme le peuple américain l’a fait", a déclaré à l’AFP Radwan Ziadeh, directeur du bureau des relations internationales au CNS.
Barack Obama a remporté mardi l’élection présidentielle américaine face au républicain Mitt Romney, décrochant un second mandat à la tête de la première puissance mondiale.
Les relations du CNS, longtemps considéré par la communauté internationale comme un "interlocuteur légitime", se sont récemment tendues avec l’administration américaine, qui lui reproche son manque de représentativité.
La secrétaire d’Etat Hillary Clinton l’a publiquement désavoué la semaine dernière, estimant que le CNS ne pouvait "plus être considéré comme le dirigeant visible de l’opposition" et a plaidé pour une nouvelle opposition "plus large", incluant des "Syriens de l’intérieur".
"Nous espérons que la nouvelle administration, que Mme Clinton soit maintenue ou pas, oeuvrera à aider l’opposition syrienne à réorganiser ses rangs et à constituer un gouvernement transitoire sur les territoires libérés", a ajouté M. Ziadeh.