L’Italie fera redémarrer avant le 15 octobre la fourniture du gaz libyen via Green Stream
"La communauté internationale doit s’activer pour donner la possibilité au nouveau gouvernement (libyen) d’intervenir rapidement pour assurer les services essentiels", a affirmé Berlusconi en mettant l’accent sur la nécessité de remettre en marche les installations de pétrole et de gaz.
Le président du groupe pétrolier italien ENI, Paolo Scaroni, avait déjà exprimé, mercredi, son voeu de voir redémarrer avant cette date la fourniture de gaz libyen à travers Green Stream.
"Nous nous sommes fixé l’objectif" du 15 octobre, "mais peut-être est-ce un objectif un peu ambitieux", avait-t-il déclaré, à l’agence Ansa.
"Techniquement, je pense que cela est faisable" car faire repartir des installations gazières est "beaucoup plus simple" que des gisements pétroliers, avait-t-il ajouté, précisant cependant qu’Eni n’avait pas encore beaucoup d’éléments sur l’état des installations car ses techniciens ne se sont pas encore déplacés sur les lieux.
La Libye est le troisième fournisseur de gaz de l’Italie, après l’Algérie et la Russie.
Eni avait signé, lundi dernier à Benghazi, un accord avec le Conseil National de Transition libyen (CNT), afin de reprendre ses activités dans le pays et de fournir des hydrocarbures à la population libyenne.