L’Iran rejette les accusations d’ingérence du CCG

L’Iran a rejeté mercredi les accusations lancées la veille par les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui avaient sommé Téhéran de "cesser immédiatement et définitivement" ses ingérences dans leurs affaires internes.

"En rejetant la responsabilité de leurs problèmes internes sur d’autres Etats de la région, ils oublient les réalités du terrain", a commenté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, cité par l’agence Irna.

Réunis en sommet à Bahreïn, les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont demandé mardi à l’Iran de stopper toute forme d’ingérence dans leurs affaires intérieures.

Dans leur déclaration finale, ils condamnent "l’ingérence continuelle de l’Iran" et appelle la république islamique à mettre fin à cettte politique.

Les membres du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Koweït et Qatar) ont notamment apporté mardi leur soutien au régime de Bahreïn, confronté depuis début 2011 à une contestation de chiites, majoritaires dans ce pays. Le CCG a aussi dénoncé la poursuite de l’"occupation iranienne de trois îles des Emirats" dans le Golfe, Abou Moussa et les îlots de la grande et petite Tomb, et déploré le refus de Téhéran de toute négociation ou arbitrage international sur ce différend.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite