"Une rencontre n’est ni un objectif en soi, ni un interdit. Cela aurait pu être un bon début (…) Le président Rohani n’avait pas de problème sur le principe" d’une rencontre avec son homologue américain Barack Obama, qui n’a finalement pas eu lieu à New York, a dit M. Zarif.
"Le président Rohani a toujours dit que dans le cadre des intérêts nationaux, il est prêt à faire ce qu’il doit", a-t-il ajouté, alors que les Etats-Unis et l’Iran n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.
Il a précisé que "le gouvernement américain a exprimé, à la veille de l’Assemblée générale des Nations unies, son souhait d’une telle rencontre" mais qu’il "n’y avait pas eu assez de temps pour l’organiser".
"La rencontre n’était pas aussi importante que son contenu car nous ne sommes pas là pour un spectacle mais plutôt pour défendre les intérêts de notre nation", a ajouté M. Zarif.
Le président Obama "a eu des déclarations plus modérées que par le passé", a-t-il noté. "Si cela est la base d’une nouvelle politique pour régler les malentendus et les inquiétudes des Iraniens, ce sera plus important qu’une rencontre".