L’imagerie cérébrale pour évaluer la dyslexie
Une école de médecine américaine a révélé que l’utilisation de l’imagerie cérébrale chez les adolescents dyslexiques pouvait permettre de prédire quels patients pourraient par la suite surmonter plus facilement leur handicap.
Le Figaro explique que le gyrus frontal droit est souvent sollicité comme compensatoire par les personnes dyslexiques alors que pour les lecteurs normaux, la partie gauche du cerveau est plus utilisée. Pour autant, cette découverte ne convient pas à l’ensemble des enfants dyslexiques explique Ghislaine Dehaene, spécialiste de l’unité de neuro-imagerie cognitive du CEA à Saclay : "Cette étude ne doit pas faire oublier que chaque enfant est unique et la dyslexie un phénomène complexe qui résulte de multiples facteurs. Une difficulté à distinguer certains sons semble cependant un facteur de risque important pour l’apparition ultérieure de la dyslexie et pourrait être détectée à la naissance dans des familles particulièrement touchées. Ce type d’étude reposant sur l’imagerie cérébrale peut aussi nous donner des pistes à explorer pour aider les enfants à compenser leur déficit".
Cinq enfants sur 100 sont concernés par la dyslexie en France, la maladie étant souvent détectée au moment de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture en première année de primaire.