Des bijoux étrusques débordant d’amphores antiques, des cavaliers juchés sur des selles en crocodile rose bonbon ou vert fuschia, des animaux empaillés cachés par des plantes gigantesques, des palmiers dattiers plantés sur des dunes de sable et au milieu de cette nature maîtrisée, des vêtements et des accessoires de la maison Hermès.
Mêlant objets locaux de Tunisie et accessoires de la mythique maison de luxe française, la décoratrice est, à travers ses vitrines, un pont entre deux cultures différentes. Chacune de ses vitrines dévoile un petit aspect d’un paysage différent, une approche esthétique d’une contrée lointaine. Magiques, les vitrines de Leïla Menchari sont de réelles cartes postales du monde entier.
Chaque année est développé un thème spécifique Pour les réaliser, rien n’est trop beau ni trop fou : des tonnes de sable expédiées du désert, des bois exotiques venus de la lointaine Asie, des céramiques anciennes de Nabeul, des tigres et des panthères empaillés, du plexiglas et de l’organdi pour une selle.
A des matériaux d’exception trouvés aux quatre coins du monde s’ajoute le travail précieux d’artisans au savoir faire inégalé dans le travail du cuir, du verre, du bois, de l’acier ou du polyester.
Jusqu’à 6 juin, mosaïste, dinandier, verrier, tailleur de pierre, nattier ainsi qu’un sellier Hermès (métier à l’origine de la maison) se succèderont à l’Ima pour faire découvrir leurs talents et accompagneront Leïla Menchari dans son dialogue des cultures entre Hermès et Méditerranée.