Selon son député régional Josep Costa, le parti a déposé des recours auprès de plusieurs instances judiciaires en Espagne contre cette décision, affirmant qu’elle "empêche de manière illégale et arbitraire à des candidats de se présenter librement à des élections".
L’interdiction avait été annoncée lundi par l’autorité électorale espagnole et avait été immédiatement qualifiée par Carles Puigdemont de "coup (porté) à la démocratie".
Elle interdit à M. Puigdemont et à deux autres indépendantistes catalans en exil, Toni Comin et Clara Ponsati, de se présenter car, ayant fui à l’étranger les poursuites judiciaires engagées contre eux en Espagne, ils ne peuvent être considérés comme résidant dans ce pays.
Le recours déposé contre cette interdiction, que l’AFP a pu consulter, vise à lever l’interdiction de manière suspensive en attendant que toutes les actions possibles en appel contre cette décision soient épuisées.
Principale figure de la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017, M. Puigdemont a quitté l’Espagne pour échapper à des poursuites judiciaires et vit actuellement en Belgique.
Il avait été désigné tête de liste de "Lliures per Europa" ("Libres pour l’Europe" en catalan, indépendantistes) aux européennes.