L’Espagne réitère les recommandations à ses ressortissants d’éviter de se rendre aux camps de Tindouf suite à l’attaque d’In Amenas
L’Espagne déconseille à ses ressortissants les déplacements dans les camps de Tindouf suite à l’"aggravation de la situation sécuritaire dans le Sahel, à l’évolution des événements au Mali et aux actions terroristes qui ont eu lieu à In Amenas, en Algérie", souligne le ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération.
Ainsi, ajoute la même source dans un communiqué, les recommandations données aux ressortissants espagnols d’éviter les voyages aux camps de Tindouf sont toujours de mise en raison du "relèvement du niveau de menace contre les ressortissants étrangers dans la région".
Le ministère, à travers l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), a saisi toutes les ONG espagnoles opérant dans les camps de Tindouf de ces recommandations de sécurité, note le communiqué, ajoutant que le ministère "assure un suivi permanent de l’évolution de la situation dans la région".
Deux ressortissants espagnols avaient été enlevés aux côtés d’une humanitaire Italienne, en octobre 2011 dans les camps de Tindouf, avant d’être libérés, en juillet dernier, par leurs ravisseurs du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), .
Lundi, l’Espagne avait mis en garde ses ressortissants contre l’"existence d’un risque sérieux d’enlèvement en Algérie" après l’attaque d’In Amenas.
"Eu égard aux derniers événements et au risque d’actions terroristes dans le pays, il est recommandé de prendre les mesures de prudence nécessaires", avait souligné le ministère espagnol des Affaires étrangères dans une note relative aux recommandations de voyage.

