L’ébauche de constitution défend certains droits politiques mais n’interdit pas la torture ni la traite des femmes et des enfants, selon Human Rights Watch, qui affirme qu’elle menace aussi l’égalité entre les sexes. L’appel de l’organisation survient après les protestations de groupes progressistes qui craignent que les islamistes n’imposent trop leur marque sur la rédaction de la nouvelle constitution. Le texte pourrait être achevé le mois prochain et soumis ensuite dans les 30 jours à un référendum.
L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch a appelé dans une lettre les rédacteurs de la nouvelle constitution égyptienne à modifier les futurs articles qui portent atteinte aux droits des femmes et des enfants et limitent la liberté de religion et d’expression, selon elle.