Lors d’une session plénière, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité des 115 députés présents (sur 127) le projet de loi portant autorisation d’envoi au Mali d’un contingent militaire, rapporte la presse locale.
Selon ce projet, le Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, mettra à la disposition de l’ONU un contingent de 990 militaires composé d’un bataillon d’infanterie (850 personnes) et d’un escadron de gendarmerie de 140 personnes.
Pour le gouvernement burkinabè, représenté par Jérôme Bougouma, ministre de l’administration territoriale et de la sécurité, tout est mis en uvre pour que la mission, qui dure un an, se déroule dans de bonnes conditions.
Déjà, dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), le Burkina Faso avait envoyé un bataillon de 500 hommes baptisé "Badenya" (fraternité en langue bambara).
Le mandat de la MINUSMA a commencé le 1er juillet, et l’ONU a accordé un délai de quatre mois aux pays contributeurs pour envoyer leurs troupes. A ce jour, 10 pays contribuent à la mission pour un total de 5.760 hommes.
