L’ambassade du Maroc à Paris exprime son étonnement face à l’intrusion dans ses locaux de Subsahariens qui ont scandé des slogans hostiles
Dans un communiqué, l’ambassade précise que ces personnes ont, de manière organisée, forcé l’entrée de ces locaux et se sont dirigés vers le bureau de l’Ambassadeur, ajoutant qu’elles ont scandé des slogans hostiles au Maroc et particulièrement à sa politique migratoire et ont pris les dispositions pour filmer la scène.
Ces personnes ont quitté les lieux après une longue altercation avec les agents de sécurité de l’Ambassade, ajoute la même source qui exprime "son étonnement face à cette intrusion et surtout aux slogans scandés, et cela d’autant plus que le Maroc est le seul pays d’Afrique à mener une politique migratoire globale, ouverte et généreuse, saluée au niveau continental et international".
Cette politique a déjà permis la régularisation de près de 20.000 migrants, principalement d’Afrique subsaharienne, rappelle le communiqué, notant que des mesures d’intégration économique et sociale, garantissant un traitement similaire à celui réservé aux citoyens marocains, ont également été mises en œuvre.
"L’ambassade du Royaume du Maroc dénonce ce qui s’apparente à une action préméditée et orchestrée par des parties, connues pour leur hostilité permanente aux intérêts du Maroc, et qui visent à porter atteinte à l’image du Royaume", souligne la même source.
"Ces actes de provocation ne font que renforcer l’engagement du Maroc au service de la paix et du développement de son Continent d’appartenance, dans le cadre de la politique africaine solidaire menée sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste et fondée sur les liens séculaires entre le peuple marocain et les peuples africains frères", indique le communiqué, faisant savoir que l’Ambassade du Maroc a déposé une plainte auprès des autorités françaises compétentes en y joignant les enregistrements vidéo correspondants.
L’Ambassade a également saisi les services diplomatiques pour prendre les mesures adéquates, conclut le communiqué.