L’agence annonce toutefois qu’elle met en garde contre "une baisse de la position concurrentielle du Royaume, en raison notamment du système d’indexation automatique des salaires".
Pour 2014, Fitch dit s’attendre à une croissance "timide d’un pourcent" de l’économie belge et à un taux de chômage dans les alentours de 9 pc.
Elle pointe du doigt la croissance plus rapide des coûts salariaux en Belgique que dans les pays voisins, conduisant ainsi à un recul de la compétitivité.
Sur un autre registre, l’agence de notation attire l’attention sur les risques d’impasse politique à l’issue des élections de mai prochain, notant qu’une paralysie éventuelle (comme c’était le cas en 2010 où le pays est resté sans gouvernement pendant plus de 500 jours) augmenterait les risques de dérapages budgétaires.
Elle conclut toutefois que la Belgique "a déjà prouvé qu’elle savait faire face à ce genre de situation".
