Les Nigérians savent que l’entrée du Maroc au sein de la Cedeao donnera plus de poids à cette communauté régionale, souligne le magazine.
"Ce sera un mariage sans divorce et sans Brexit", a affirmé de son côté le président de la commission de la Cedeao, Marcel de Souza, cité par l’hebdomadaire qui fait état, pour rassurer les pays économiquement moins performants, d’"une période transitoire qui respectera la capacité et l’intérêt de chaque Etat membre".
S’agissant en particulier du Maroc et du Nigeria, "Jeune Afrique" rappelle que les deux pays sont liés par un projet de gazoduc qui longera toute la côte ouest-africaine et par un investissement croisé dans la filière des phosphates.
Concernant les choix du Maroc envers l’Afrique, l’hebdomadaire souligne qu’"en 2018, Rabat déploiera plus que jamais le grand jeu sur le continent", détaillant les ambitions légitimes nourries par le Royaume après sa réintégration d’une Union Africaine (UA) "en pleine mutation".
"En janvier 2018, la grande réforme de l’Union, élaborée par le Rwandais Paul Kagame – qui prendra alors la présidence de l’UA – entrera en vigueur, inaugurant une nouvelle ère pour un continent impatient de se libérer des influences étrangères et de se prendre enfin en charge", relève notamment le magazine à ce propos.
"Jeune Afrique" met l’accent dans ce cadre sur le rôle actif que le Maroc entend jouer au sein de différentes structures de l’UA et l’action qu’il est déterminé à y mener pour la défense de la cause nationale.
Et de rappeler à cet égard que le Royaume a d’ores et déjà été désigné pour présenter un rapport sur les problématiques migratoires lors du prochain Sommet de l’UA en janvier prochain.