L’accord de Genève donne du temps au régime syrien pour tuer (opposition)

Les Comités locaux de coordination (LCC), qui organisent la mobilisation des opposants syriens sur le terrain, ont dénoncé dimanche l’accord sur les principes d’une transition dans le pays conclu samedi à Genève par les membres du Groupe d’action sur la Syrie.

"La communauté internationale a une fois de plus échoué à adopter une position commune pour faire cesser les crimes du régime d’Assad à l’encontre du peuple syrien en révolution", écrivent les LCC dans un communiqué.

L’accord sur la transition en Syrie "n’est qu’une version, différente uniquement dans la forme, des demandes des dirigeants russes, alliés du régime d’Assad et qui le couvrent politiquement et militairement face aux pressions internationales", ajoutent les LCC.

"Le nouvel accord contient des tournures obscures qui constituent une nouvelle occasion pour le régime des gangs d’Assad de jouer avec le temps pour réprimer le mouvement de révolution populaire et le faire taire par la violence et les massacres", poursuit le communiqué.

Samedi à Genève, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne) mais aussi la Turquie et des pays représentant la Ligue arabe se sont accordés sur les principes d’une transition en Syrie, où la révolte contre le président Bachar al-Assad tourne au conflit armé.

Les Etats-Unis ont estimé que l’accord ouvrait la voie à l’ère "post-Assad", mais la Russie et la Chine ont réaffirmé qu’il revenait aux Syriens de choisir leur avenir.

Les autorités syriennes n’ont pas officiellement réagi dans l’immédiat.

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