Jérusalem : Trump pourrait assister à l’ouverture de l’ambassade

Le président américain a décidé de transférer l’ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Une décision très controversée.

Donald Trump a provoqué une vive émotion en annonçant le transfert de l’ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Alors que la date de son ouverture approche, il a même évoqué la possibilité d’être présent pour l’occasion. "L’ambassade à Jérusalem a été promise pendant plusieurs années par des présidents. Ils ont tous fait des promesses de campagne et ils n’ont jamais eu le courage de les mettre à exécution. Moi je l’ai fait. Alors je pourrais y aller", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune vendredi 27 avril avec la chancelière allemande Angela Merkel, en visite à Washington.

L’ambassade "se prépare à ouvrir" ses portes et "elle va être belle", a-t-il assuré. Ce transfert très controversé est prévu le 14 mai, pour coïncider avec le 70e anniversaire de la création de l’Etat d’Israël. Donald Trump avait annoncé en décembre sa décision "d’officiellement reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël", rompant avec ses prédécesseurs et passant outre les mises en garde venues de toutes parts.

"Deux pays" en lice pour accueillir la rencontre Trump-Kim

Le président américain a également profité de l’occasion pour envoyer un message à l’Otan, qui selon lui aide "plus" les Européens que les Américains. "L’Otan est fantastique, mais elle aide plus l’Europe qu’elle nous aide", a déclaré Donald Trump alors que se tenait vendredi à Bruxelles une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres du traité de l’Atlantique nord, cible des critiques du locataire de la Maison-Blanche. Il exige notamment que ses alliés de l’Otan augmentent leur participation financière. "Les autres pays devraient payer plus. Je ne parle pas que de l’Allemagne. Les autres pays devraient payer plus. Nous protégeons l’Europe, et cependant nous payons bien plus que tout le monde", a affirmé Donald Trump.

Donald Trump a aussi indiqué vendredi que sa rencontre historique avec le leader nord-coréen Kim Jong Un, attendue dans les prochaines semaines, pourrait potentiellement se tenir dans "deux pays". "Il ne reste plus que deux pays maintenant", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec Angela Merkel. Plus tôt dans la journée, le président américain avait déjà évoqué "deux ou trois" sites envisagés pour ce sommet très attendu.

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