Jeannette Bougrab, traitée de menteuse après la mort de Charb : « Je ne m’en remettrai jamais »
Invitée de Thé au café ce dimanche 24 septembre, Jeannette Bougrab a raconté avoir été rejetée par une partie de sa propre famille mais pouvoir compter sur le soutien et l’amitié de Nicolas Sarkozy.
Face à la journaliste, Jeannette Bougrab est revenue avec pudeur sur les moments douloureux qu’elle a traversés : la mort de Charb, la controverse qui a suivi, son exil en Finlande où elle dirige l’Institut français et le décès de sa mère. A 44 ans, elle vit toujours mal d’avoir été traitée de menteuse après avoir dévoilé sa relation amoureuse avec le dessinateur de Charlie Hebdo. "Je ne m’en remettrai jamais", a-t-elle confié durant la séquence du dos-à-dos, ajoutant avoir déjà pensé au suicide et être de nature "mélancolique".
Durant ce long entretien dans Thé ou café, Jeannette Bougrab a aussi parlé de sa solitude. "Une partie de ma famille ne me parle plus", a confié la quadragénaire. "Certains membres de ma famille pensent que je suis une traînée. La femme arabe ne s’appartient pas", a-t-elle déploré.
Si Jeannette Bougrab garde toujours des relations pleines d’amour avec son père, sa sœur, ses neveux et, bien sûr, sa petite fille de 6 ans, elle peut aussi compter sur le soutien de plusieurs de ses anciens confrères du monde politique, dont Nicolas Sarkozy. Interrogée sur celui qui était président de la République quand elle était secrétaire d’Etat à la jeunesse du troisième gouvernement Fillon, elle s’est répandue en éloges.
"Il ne m’a pas toujours fait de cadeaux, il m’a engueulée, mais c’est quelqu’un d’exceptionnel !", a dit Jeannette Bougrab de Nicolas Sarkozy. "Il a toujours pris des nouvelles de moi, on se voit régulièrement… Quand maman est partie, il a toujours été là", s’est réjouie l’ancienne chroniqueuse du Grand Journal. Celle qui a fêté ses 44 ans le 26 août dernier s’est aussi enthousiasmée que l’ex-chef d’Etat n’oublie jamais l’événement : "Il m’appelle pour mon anniversaire !".