Jean-Luc Mélenchon a dit aux journalistes à la sortie du bureau du juge qu’il n’avait pas exactement prononcé cette phrase mais ne refusait ni ne retirait le mot "fasciste", qui selon lui ne constitue pas une injure.
"Fasciste n’est pas une injure, c’est une caractérisation politique (…) qui est une description d’un processus, d’une identité politique caractérisée par des faits extrêmement précis", a-t-il répliqué, citant notamment "la haine et le refus des mouvements ouvriers organisés".
"C’est très typique de l’attitude du FN qui ne cesse de dénoncer les syndicats comme corrompus, vendus au patronat, etc. J’estime donc que personne n’a à se sentir injurié dès lors qu’il est l’objet d’une caractérisation", a-t-il dit.
Les deux rivaux vont s’affronter aussi devant les tribunaux nordistes où Jean-Luc Mélenchon a cité directement Marine Le Pen pour de faux tracts distribués durant la campagne des élections législatives, imputés au FN et le caricaturant en nazi.
Sur le terrain politique, la bataille a tourné à l’avantage de la présidente du FN, qui a devancé Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la Présidentielle et l’a ensuite éliminé au premier tour des Législatives dans le Pas-de-Calais, avant d’être battue de peu au second par un socialiste.