M. Abe, considéré comme un faucon sur la scène diplomatique, a obtenu 328 voix sur un total de 478 votants à la chambre basse et 107 voix sur 234 au Sénat, ce qui le hisse pour la deuxième fois de sa carrière à la tête du Japon.
Se présentaient face à lui, mais sans grandes chances, le président du Parti Démocrate du Japon (PDJ), Banri Kaieda, ainsi que l’ex-gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara, qui dirige désormais le Parti de la Restauration. La prise de fonctions de M. Abe, 58 ans, interviendra après sa nomination officielle par l’Empereur Akihito.
M. Abe, nationaliste bon teint, devrait s’entourer de poids lourds du PLD convaincus comme lui de la nécessité de donner un grand coup d’accélérateur à l’activité économique quitte à endetter encore plus le pays et de tenir tête aux voisins chinois notamment sur le différend symbolique des îles Senkaku.