La ministre, seule femme au gouvernement, a été démise de ses fonctions après s’être vu rejeter sa proposition d’augmenter les prix de certains médicaments afin de pallier les sanctions économiques internationales qui pèsent entre autres sur le secteur médical.
L’Iran produit localement 97 % de ses besoins en médicaments, dont une bonne partie était fabriquée à partir de produits de base importés, avant que le pays ne soit frappé par de lourdes sanctions économiques internationales à cause de son programme nucléaire.
Suite à ces sanctions, les prix des médicaments fabriqués localement a augmenté de 15 à 20 % en l’espace de trois mois et de 20 % à 80 % pour les produits importés, ce qui menace la santé d’environ 6 millions d’Iraniens souffrant de maladies graves, selon les autorités iraniennes.
Soupçonné par les pays occidentaux et Israël de développer l’arme nucléaire, l’Iran s’est vu imposer depuis 2007 des sanctions financières et commerciales de plus en plus sévères, prévoyant notamment un embargo sur les importations du pétrole et du gaz iraniens, l’interdiction d’importation d’un large éventail de services et de produits industriels du pays, en plus de sanctions visant les institutions financières et les sociétés étrangères coopérant avec Téhéran.
