Immigration illégale : Le rôle du Maroc est « fondamental » pour l’Espagne et pour l’Europe (Centre d’études)
« Le rôle du Maroc en matière de gestion des flux migratoires est très important. Le Maroc, qui souffre aussi des conséquences de l’immigration illégale, adopte une approche globale et efficace », a indiqué M. Puyol dans une déclaration à la MAP.
Dans ce sens, l’expert espagnol dans les affaires du Maghreb a salué la tenue, vendredi à Rabat, de la réunion du Groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol, ce qui confirme la volonté des deux pays d’aller de l’avant dans leur relation, précisant que les conclusions de cette rencontre donneront une nouvelle impulsion à une coopération « nécessaire et bénéfique » pour l’Espagne et l’ensemble de l’Europe.
« Outre l’Espagne, l’Union européenne est appelée également à apporter son soutien et son aide au Maroc pour faire face à ce phénomène global qui a des dimensions multinationales », a fait observer M. Puyol, ajoutant qu’une « action conjointe » est fondamentale pour freiner les manœuvres des mafias s’activant dans ce domaine.
Le président du Centre des études hispano-marocaines, Miguel Angel Puyol, a, par ailleurs, salué la reprise de l’opération « Marhaba », prévue cet été après deux ans d’interruption en raison de la crise sanitaire induite par la propagation de la Covid-19.
Il s’agit d’une opération d’envergure qui a un volet humain important liant deux peuples amis et voisins, a-t-il dit.
Lors de la réunion du Groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol, tenue vendredi à Rabat sous la co-présidence de Khalid Zerouali, Wali directeur de la migration et de la surveillance des frontières au ministère de l’intérieur et de Jesus Perea Cortijo, secrétaire d’État des Migrations, les deux parties se sont félicitées de « la reprise de leurs réunions migratoires qui ont toujours consacré la confiance et la responsabilité partagée », selon un communiqué conjoint.
Face aux défis partagés induits par l’action des réseaux de trafic des migrants et l’environnement régional instable, les deux parties ont décidé, lors de cette rencontre, de renforcer leurs mécanismes de coordination et d’échange d’informations, à travers notamment la rénovation des modalités de travail commun au niveau des Centres de coopération policière, des officiers de liaison et des patrouilles mixtes, selon le communiqué conjoint rendu public à l’occasion de la réunion du groupe migratoire mixte.