L’imam d’une mosquée exige 50 euros pour la prière de vendredi et 100 euros pour les Tarawih du Ramadan
Avec la pandémie du Coronavirus et les restrictions sanitaires imposées notamment aux lieux du culte pour limiter la propagation du virus, les places deviennent chères. C’est en tout cas ce que pense l’imam d’une mosquée en Belgique qui a établi une tarification à la veille du mois sacré de Ramadan.
Il est de notoriété publique que les mosquées sont très fréquentées pendant ce mois de jeûne mais la crise sanitaire en a fortement réduit les places et vidé aussi les caisses de fonctionnement de la mosquée.
Pour cet imam qui veut payer les traites de la mosquée, les tarifs varient entre 50 euros pour la grande prière de vendredi et 100 euros pour les Tarawih, les prières après la rupture du jeûne.
Selon l’imam, « aucune exception ne sera de mise. Ceux qui ne paient pas, ils ne seront pas autorisés à accéder à la mosquée ». « Il ne faut pas prendre ça négativement, considérez cela comme un don pour aider la mosquée et pour alléger vos pêchés », se justifie-t-il.
Et d’avertir: « celui ne paie, ce n’est pas la peine qu’il vienne à la mosquée » !
Cette décision en a choqué beaucoup qui n’ont pas hésité à la dénoncer. Mais l’imam justifie ces prix par les traites qui restent à payer pour l’achat et la rénovation de la mosquée.