Ikea : licenciée pour avoir refusé d’espionner ses collègues

Une enquête préliminaire de police a été ouverte jeudi sur des pratiques présumées d’espionnage d’employés et de clients du géant de l’ameublement suédois Ikea en France. Des pratiques étonnantes que révèle aujourd’hui Anne au micro RTL. Cette femme de 33 ans travaillait depuis près d’un an dans le magasin de Tourville-la-Rivière, en Seine-Maritime, quand elle a été licenciée « sur le champs » en mars 2009 pour ne pas avoir voulu « fliquer » ses collègues..

Ikea : licenciée pour avoir refusé d
Selon les révélation du "Canard Enchaîné" daté du mercredi 29 février, Ikea ferait ainsi appel depuis près de dix ans à une petite société de sécurité privée parisienne, capable de dénicher pour quelques dizaines d’euros le moindre petit antécédent de n’importe quel citoyen dont le nom figure dans les gigantesques fichiers de la police. Tout ça, de façon totalement illégale. Et c’est justement pour cette raison que des avocats de salariés ont déposé plainte.

"Nous prenons la parution des ces accusations très au sérieux. Nous avons lancé une enquête avec l’aide de conseillers indépendants pour obtenir la vision la plus complète de ce qu’il s’est passé dans les faits", indique Ikea France. "Par respect de la présomption d’innocence, la personne concernée est mise en disponibilité durant ces investigations", indique le groupe dans un communiqué. "Le respect de la vie privée des personnes compte parmi les valeurs les plus fortes du groupe et nous désapprouvons vigoureusement toute pratique portant atteinte à cette valeur", affirme Ikea.

Le feuilleton judiciaire s’apprête donc à démarrer, avec un premier dépôt de plainte auprès du parquet de Versailles.

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