Saleh a démissionné en février dernier au terme d’un an de contestation et de conflits internes entre son armés et ses alliés tribaux qui ont fait plus de 2.000 morts. Il a obtenu en échange une immunité pour lui et ses proches, immunité qu’ont contestée ces dernières semaines des milliers de Yéménites.
Le successeur d’Ali Abdallah Saleh, Abd-Rabbu Mansour Hadi, a donné son accord la semaine dernière à la création d’une commission d’enquête chargée de se pencher sur les abus commis depuis janvier 2011, lorsque le Yémen a été touché à son tour par la vague du "printemps arabe