Hépatite C : La seringue-stylo injecte mise en cause

Un professeur de médecine niçois a mis en cause le stylo injecteur du laboratoire Merck, utilisé pour soigner l’hépatite C. Il n’injecterait pas toujours le médicament, sans que les utilisateurs puissent s’en rendre compte.

Le groupe pharmaceutique Merck a-t-il délibérément ignoré des dysfonctionnements de son stylo injecteur censé traiter l’hépatite C ? C’est ce que soutien Libération dans une enquête parue mercredi. Tout part de l’alerte lancée par le professeur Albert Tran en février 2011. Le chef du service d’hépatologie à l’hôpital L’Archet de Nice constate que le stylo servant à injecter le ViraferonPeg, le médicament du géant américain Merck, ne délivre pas systématiquement le produit. En clair, médecins, infirmières ou malades eux-mêmes peuvent appuyer sur l’instrument sans remarquer qu’il n’injecte rien. Un défaut d’autant plus grave, souligne le quotidien, que les malades doivent respecter rigoureusement les doses pour espérer une guérison définitive.

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