Heidelberg France SAS franchit le seuil des 50 % dans le capital de Ciments du Maroc

La société HeidelbergCement France SAS a franchi, indirectement à la hausse, le seuil de participation de 50 % des droits de vote de la société Ciments du Maroc, selon l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC).

Suite à l’acquisition, le 1er juillet 2016, de 45 % du capital de la société Italcementi qui détient 62,31 % du capital social et des droits de vote de Ciments du Maroc, HeidelbergCement France SAS a franchi indirectement à la hausse, les seuils de participation de 5 %, 10 %, 20 %, 33 % et 50 % des droits de vote de la société Ciments du Maroc, souligne l’AMMC dans un communiqué.

Suite à cette opération, la société HeidelbergCement France SAS détient indirectement, à travers sa filiale Italcementi, 8.994.514 des droits de vote Ciment du Maroc, soit 62,31 % des droits de vote, précise la même source.

Dans les douze mois qui suivent les franchissements de seuils précités, HeidelbergCement France SAS envisage d’arrêter ses achats sur la valeur Ciments du Maroc, à l’exception des actions apportées dans le cadre de l’offre publique d’achat (OPA) obligatoire, et de siéger au Conseil d’Administration de Ciments du Maroc.

Après la fusion de deux leaders mondiaux du ciment à savoir: les groupes français Lafarge et suisse Holcim, le géant allemand HeidelbergCement jette son dévolu sur son concurrent italien Italcementi, avec pour ambition de se positionner en tant que numéro un mondial dans les agrégats et numéro deux dans le ciment.

Suivant l’adage qui dit que l’union fait la force, le secteur cimentier vit actuellement une vaste phase de consolidation mondiale, qui bat son plein avec la finalisation de l’alliance Lafarge-Holcim, et celle de la transaction d’achat de près de la moitié du capital de la maison-mère de Ciments du Maroc par HeidelbergCement.

Au-delà de la valeur générée pour les deux groupes, le rapprochement avec Italcementi devrait permettre à HeidelbergCement, grâce à une parfaite complémentarité géographique, d’élargir son portefeuille d’activités sur les marchés matures et émergents.

Cette tendance à la concentration devra aussi se traduire par des synergies importantes au Maroc, notamment, en termes de recherches et développement (R&D), un élément majeur de la croissance et le moyen de répondre aux demandes d’un marché en évolution constante.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite