D’après le CNAPEST, plusieurs actions de protestations sont à prévoir, à la suite de l’appel de débrayage, qui « intervient après l’échec des négociations avec la tutelle ».
Dans des déclarations à la presse, le porte-parole, de la CNAPEST, Messaoud Boudiba a fait savoir que la décision de maintenir ce mouvement de débrayage a été prise après un dialogue « infructueux » engagé mercredi dernier avec les représentants du ministère de l’Education.
Selon la même source, « la tutelle n’avait affiché aucune bonne volonté pour désamorcer la crise ».
Tout en évoquant du retard dans la prise en charge des revendications socioprofessionnelles des travailleurs, il a déploré une « érosion du pouvoir d’achat qui n’a fait qu’envenimer la situation ».
Le porte-parole du Cnapeste a précisé que les protestataires exigent une revalorisation salariale afin de remédier à leur situation sociale, relevant que le département de tutelle est appelé à remédier concrètement à des revendications qui ne datent pas d’hier.
« Les enseignants grévistes revendiquent la revalorisation de la prime d’indemnisation du Sud et des Hauts-Plateaux, calculée actuellement sur la base d’un salaire de base datant de 1989 », a martelé le porte-parole du Cnapeste, qui a fait savoir que le règlement du dossier de logement est également posé.
Sur ce point, Boudiba a indiqué que « l’enseignant du primaire n’ouvre pas droit à un logement social parce que, d’un côté son salaire dépasse de peu le SNMG et de l’autre, il ne peut pas bénéficier des autres formules du fait que son salaire ne lui permet pas d’épargner une partie ».
Dans ce sillage, Boudiba a affirmé que « la paie du personnel enseignant est de 30.000 à 40.000 DA/mois » (2000 DH et 2700 DH).
Selon lui, le Cnapeste exige, également, une meilleure protection des travailleurs du secteur contre les différentes agressions qu’ils subissent.