George Clooney et Amal Alamuddin, l’autre mariage du glamour et de l’humanitaire
En épousant la super-avocate des droits de l’homme Amal Alamuddin, George Clooney, l’une des plus grandes stars de Hollywood, donne naissance à un nouveau couple qui marie glamour et aura du travail humanitaire, à l’instar d’Angelina Jolie et Brad Pitt.
A 36 ans, cette avocate formée à Oxford a déjà travaillé à la Cour Internationale de Justice, a conseillé le procureur du Tribunal spécial pour le Liban sur l’assassinat du Premier ministre Rafik Hariri, assisté l’ex-secrétaire général de l’ONU Kofi Annan dans ses efforts de paix en Syrie. Elle a aussi défendu l’ex-Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko ou le fondateur de Wikileaks Julian Assange.
Un CV qui avait de quoi faire tourner la tête de la star aux tempes argentées et à l’oeil de velours, dont l’humour plein d’autodérision lui vaut d’être comparé à un Cary Grant des temps modernes.
Celui qui s’est souvent retrouvé en tête des palmarès des "hommes les plus sexy du monde" a débuté sa carrière il y a 30 ans au petit écran, gagnant une notoriété internationale grâce à la série médicale "Urgences", avant de passer magistralement au grand écran.
Après "Une nuit en enfer", de Robert Rodriguez, "Batman et Robin", en 1997, il a commencé une longue collaboration avec Steven Soderbergh.
Fondant une société de production avec lui, il a joué dans "L’anglais", "Hors d’atteinte" et la série des "Ocean Eleven".
Ce natif du Kentucky (centre-est des Etats-Unis) est également l’un des acteurs phares des films des frères Coen ("O’Brother", "Intolérable cruauté", etc.).
– Un point de vue sur le monde –
Passé derrière la caméra depuis "Confessions d’un homme dangereux" (2002), il a réalisé six films dont "Good night and good luck" (2005) et annoncé début septembre un nouveau projet, "Hack Attack", sur le scandale des écoutes au Royaume-uni.
Un thème auquel il est sensible de par son père le journaliste Nick Clooney, et en tant que cible régulière de la presse à scandales.
Sa carrière a déjà été récompensée par l’Oscar du meilleur second rôle en 2006 pour "Syriana", et par un autre, partagé avec Ben Affleck, pour la production de "Argo" (2012), en plus de nombreuses nominations.
"Il fait mieux la star de cinéma que tout autre", a dit de lui Tony Gilroy, qui l’avait dirigé en 2007 dans "Michael Clayton".
"Sa façon de jouer, de diriger, son charisme, sa volonté d’exprimer un point de vue sur le monde sans être moralisateur (…). Il m’épate constamment", avait-il ajouté.
George Clooney se distingue aussi des autres acteurs "A-List" de Hollywood par ses engagements politiques (le président Barack Obama a déjà tenu des soirées de levées de fonds chez lui) et humanitaires, notamment contre les génocides, celui du Darfour en particulier.
En 2012, il n’a pas hésité à se faire arrêter en manifestant devant l’ambassade du Soudan. "Notre boulot en ce moment est d’attirer l’attention. Un des moyens apparemment était de se faire arrêter", avait-il expliqué devant les caméras.
Il a aussi co-produit un téléthon qui a permis de lever 66 millions de dollars après le tremblement de terre de 2010 en Haïti.
C’est cette alliance de glamour et d’engagement pour de grandes causes qui fait l’aura des plus grandes stars mondiales du moment, comme Leonardo di Caprio (environnement) ou Angelina Jolie et Brad Pitt (génocides, crimes de guerre, protection de l’enfance).
Le futur ex-célibataire le plus convoité d’Hollywood avait convolé une première fois avec l’actrice Talia Balsam, qui joue notamment dans la série "Mad Men", entre 1989 et 1993. Il a ensuite enchaîné les conquêtes, notamment la Française Céline Balitran à la fin des années 90 ou l’actrice italienne Elisabetta Canalis.
C’est la sculpturale Amal Alamuddin, aux longues boucles brunes, à la silhouette de mannequin et au CV impressionnant de super-avocate des droits de l’homme qui a finalement conquis son coeur.