"Comme la compétitivité de la base manufacturière des États-Unis s’est améliorée, nous sommes en mesure d’augmenter encore nos investissements, ce qui entraînera plus d’emplois pour l’Amérique et de meilleurs résultats pour nos concessionnaires et nos clients", a indiqué, dans un communiqué, la directrice générale de GM, Mary Barra.
Cette décision permettra la création d’environ 5.000 emplois de long terme, a-t-elle précisé, rappelant que ces investissements s’ajoutent aux 2,9 milliards de dollars annoncés l’an dernier, et 21 milliards de dollars depuis 2009.
La compagnie basée à Détroit dans le Michigan, qui compte plus de quarante sites de production aux Etats-Unis, avait annoncé la suppression de 3.300 postes d’emploi dans trois de ses usines américaines depuis novembre. Cette annonce intervient alors que le président élu Donald Trump a menacé au début du mois d’imposer une "lourde taxe frontalière" à GM en reprochant au constructeur automobile de produire certains de ses modèles Chevrolet Cruze au Mexique.
Il s’en était pris récemment à plusieurs constructeurs automobiles, comme Ford, Fiat Chrysler (FCA), et Toyota, pour avoir tentés de produire à moindre coût au Mexique voisin, au détriment de l’emploi aux Etats-Unis.
Atlasinfo (avec map)