Le chef d’Etat français a aussi fixé ses priorités, à savoir la ratification "le plus vite possible" de l’accord de la COP21, la lutte contre le financement du terrorisme et contre les paradis fiscaux.
Une nouvelle fois, M. Hollande a ainsi laissé entendre son opposition à la conclusion rapide du traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne (TTIP ou TAFTA) dont il a déjà prévenu, qu’aux yeux de la France, elle ne pourrait intervenir avant la fin 2016.
"Je n’accepterai donc pas des accords commerciaux qui ne soient pas fondés sur ces principes", a-t-il souligné sans toutefois mentionner explicitement le TTIP, insistant : "oui à l’ouverture, oui aux échanges mais avec des conditions et des principes."
Un peu plus tôt, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, également présent à Hangzhou, avait assuré que Bruxelles "continuera de négocier" avec les Etats-Unis, son mandat restant pleinement valable.
François Hollande a fait par ailleurs de la ratification d’ici à la fin de l’année de l’accord mondial sur le climat, conclu en décembre à Paris, sa première priorité.
"Nous avons remporté un premier succès puisque, avant même que le G20 ait commencé, la Chine et les Etats unis, qui sont les plus gros émetteurs (de CO2), ont annoncé la ratification" de l’accord, s’est-il félicité, appelant les autres "grands pays" à leur emboîter le pas.
La "deuxième priorité", a-t-il poursuivi, est de "faire en sorte que nous puissions, dans la lutte contre le terrorisme, éviter des trous dans le système financier".
Et la troisième priorité de la France, a enchaîné le chef de l’Etat, est "la lutte contre les paradis fiscaux et l’optimisation fiscale" avec l’établissement d’une "liste des paradis fiscaux" qui doit être entérinée par le G20.