"Je vais aller à Pittsburgh", a-t-il déclaré sur le tarmac de l’aéroport de Murphysboro, dans l’Illinois, avant de participer à meeting en vue des élections législatives du 6 novembre.
"Nous devons nous tenir aux côtés de nos frères et soeurs juifs pour vaincre l’antisémitisme et les forces de la haine", a-t-il ensuite lancé devant ses partisans, en adressant ses "prières" aux victimes et sa "gratitude" aux forces de l’ordre qui ont arrêté l’auteur de la fusillade.
"Face à des crimes racistes, qu’ils visent tel ou tel groupe, nous devons utiliser la peine de mort", a encore déclaré le milliardaire républicain, sous les applaudissements du public.
A l’annonce de la fusillade de Pittsburgh, Donald Trump avait envisagé d’annuler ce meeting de campagne, mais il a expliqué à ses supporters avoir changé d’avis en se rappelant que la bourse de Wall Street avait rouvert dès le lendemain des attentats du 11-Septembre.
"On ne peut pas donner de l’importance à ces gens déments et maléfiques", a-t-il poursuivi, "en changeant nos vies ou nos emplois du temps."
"On a nos vies, on a nos emplois du temps et personne ne va changer ça, ok ?"
Le locataire de la Maison Blanche bat la campagne en soutien des candidats républicains, à l’approche d’un scrutin décisif pour la suite de sa présidence.
Ces derniers jours, l’envoi de colis piégés à une dizaine de ses détracteurs ne l’avait pas fait changer de ton. Mais samedi, il a réagi avec une gravité inhabituelle, martelant tout au long de la journée qu’il ne tolèrerait pas l’antisémitisme.