Après les prières d’Ad-Dohr et du mort à la mosquée Achouhada, la dépouille de la défunte a été inhumée au cimetière Achouhada, en présence de nombreuses personnalités, notamment du monde de l’art, ainsi que des amis et des membres de sa famille.
À cette occasion, l’acteur Salah Eddine Benmoussa a souligné au micro de la MAP que le Maroc a perdu en la personne de la défunte une icône exceptionnelle, ajoutant que Naïma Lamcharki était une artiste créative et brillante tant au théâtre qu’au cinéma et à la télévision.
La défunte, qui a joué des rôles marquants dans des œuvres marocaines et étrangères, a contribué à l’essor de nombreux artistes devenus célèbres au Maroc et ailleurs, a-t-il affirmé.
Pour sa part, le réalisateur Mohamed Abderrahmane Tazi a indiqué que le Maroc a perdu une figure emblématique sur la scène artistique, relevant que la défunte, qui a joué dans quatre de ses longs-métrages, se distinguait par son intelligence artistique unique.
Le chercheur et journaliste Hassan Habibi a, quant à lui, qualifié la disparition de Naïma Lamcharki de grande perte pour l’art et la culture marocains, soulignant que la scène artistique a perdu l’un de ses piliers, et que les amateurs de culture et d’art sont profondément attristés par cette disparition.
L’artiste Seddik Mekouar a, pour sa part, souligné que le décès de Naïma Lamcharki représente la perte d’une partie de l’histoire du théâtre marocain. Il a affirmé que la défunte était connue non seulement par son talent, mais aussi par sa générosité et ce qu’elle a apporté à l’humanité en tant qu’ambassadrice de bonne volonté auprès de l’UNICEF.
Feue Naima Lamcharki, l’une des figures emblématiques du théâtre et du cinéma, avait fait montre d’un talent exceptionnel dans une série d’œuvres théâtrales avec les plus célèbres troupes de théâtre, à l’instar de la troupe de Maâmoura, Bassatine et de la troupe de la Radio et de la télévision marocaines.
La regrettée avait aussi brillé dans les télé feuilletons en interprétant des premiers rôles dans plusieurs séries télévisées comme « La famille Ramdam ».
Au cinéma, elle avait participé à une vingtaine de courts et longs métrages marocains et étrangers, comme « Noces de sang », « Lalla hobbi » et « la bataille des trois Rois ».
La défunte avait aussi entamé une expérience unique dans le domaine de l’animation télévisuelle, en présentant entre 2000 et 2004 l’émission éducative et culturelle « Alif Lam » sur la chaîne Al Oula, destinée à la lutte contre l’analphabétisme.