Les enquêteurs privilégient la piste du suicide. Le parquet doit communiquer dans la journée.
Selon la presse locale, le père et le fils avaient quitté leur domicile en voiture la veille au soir, avec le fusil de chasse du père, laissant derrière eux un "écrit alarmant".
Le 4 février, l’adolescent sur sa moto de cross avait percuté un gendarme de 46 ans, père de trois enfants, lors d’un contrôle de vitesse non loin de chez lui. Il avait reconnu "avoir vu le gendarme lui demander de s’arrêter pour le contrôler, ne pas avoir obtempéré ni tenté de l’éviter", avait précisé le procureur adjoint Gérard Aldigé. Il avait récemment acheté le cyclomoteur, en sachant que sa cylindrée avait été augmentée à environ 88 cm3. "Son véhicule n’était pas homologué pour circuler sur la voie publique", avait souligné le procureur adjoint.
L’adolescent avait été inculpé pour "homicide involontaire aggravé", passible de 7 ans de prison et placé sous contrôle judiciaire. La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Bordeaux devait examiner ce mardi l’appel du parquet qui souhaitait son placement en détention.
Atlasinfo avec afp