La centaine d’amendements, déposés en grande partie par l’opposition, n’a pu être entièrement examinée et le président de séance, l’UMP Marc Le Fur, a suspendu les travaux de l’Assemblée nationale vers 02h15 (00h15 GMT).
Les incidents se sont auparavant multipliés, notamment après l’intervention de l’écologiste François de Rugy, qui a mis en cause le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, au sujet de ses activités d’avocat.
L’examen du projet de loi de finances rectificative devrait reprendre mercredi après-midi et se poursuivre jusqu’à jeudi, voire vendredi. Environ 450 amendements ont été déposés sur la trentaine d’articles que compte ce texte.
L’opposition mène une âpre bataille contre l’article 2, qui prévoit l’abrogation de la totalité du dispositif allégeant les charges sociales et la fiscalité sur les heures supplémentaires.
Cet allègement fut en 2007 l’une des premières mesures phares du quinquennat de Nicolas Sarkozy.