"L’Etat actionnaire aussi est attentif à la rémunération du premier dirigeant, M. Ghosn", a déclaré Pierre Moscovici sur France Info. "Quand il a été proposé une certaine rémunération lors du dernier conseil, c’était en décembre, l’Etat actionnaire a voté contre."
"Quand une entreprise rencontre de telles difficultés, il faut en effet qu’il y ait cet effort de décence qui soit fait, et j’appelle à ce qu’il le soit", a-t-il ajouté.
Carlos Ghosn a touché sur l’exercice écoulé près de 13 millions d’euros – 9,92 millions chez Nissan et 2,79 millions chez Renault.
Jeudi, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait estimé qu’il ne serait "pas absurde" de demander un effort à Carlos Ghosn sur ce sujet.
L’Etat est le principal actionnaire du groupe avec 15% du capital.
Renault reprend mardi les négociations pour améliorer la compétitivité de ses usines françaises. Il propose notamment aux syndicats un gel des salaires cette année et des hausses limitées en 2014 et 2015.