Les organisations syndicales demandent aussi « à être reçues en urgence » par le président de la république, Emmanuel Macron.
Les syndicats, qui avaient annoncé vouloir mettre la France « à l’arrêt », ont salué une « mobilisation historique » contre la réforme controversée lors de cette sixième journée, appelant le gouvernement à ne pas y « rester sourd ».
Selon les chiffres de la Confédération Générale du Travail (CGT), quelque 3,5 millions d’opposants à la réforme des retraites ont battu le pavé mardi partout en France, contre 1,28 million d’après un comptage du ministère de l’Intérieur. Dans la capitale Paris, la police a recensé le chiffre de 81.000 manifestants loin des 700.000 avancés par la centrale syndicale.
Les huit principaux syndicats français avaient réaffirmé récemment leur volonté de paralyser le pays dès le 7 mars si le gouvernement ne retire pas son projet de réforme des retraites, qui prévoit de relever l’âge l’égal de départ à la retraite à 64 ans contre 62 ans actuellement. Le texte est examiné en séance publique au Sénat depuis le 2 mars, pour deux semaines de débats.
Son passage à l’Assemblée nationale, où l’Exécutif est privé de la majorité absolue, a été marqué par des débats houleux entre la coalition gouvernementale et les oppositions qui ont présenté plus de 20.000 amendements.