S’exprimant dans la cour de l’Elysée à l’issue du Conseil sur ce texte, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a fait valoir qu’il était la traduction du "premier accord de cette importance depuis 30 ans". "Aujourd’hui, c’est le succès d’une méthode, celle du dialogue social, celle de la négociation, celle de la recherche du compromis", a affirmé Jean-Marc Ayrault en souhaitant que le projet de loi soit adopté "très vite" au Parlement.
"C’est un projet de loi qui va permettre de renforcer la sécurité des parcours professionnels pour les salariés (…) C’est un accord gagnant-gagnant pour les entreprises qui connaissent des difficultés, qui doivent se réorganiser, en anticipant la situation, sans faire qu’à chaque fois la seule solution, c’est de licencier", a plaidé le Premier ministre. "C’est un projet de loi qui préserve l’emploi, c’est un projet de loi qui participe à l’emploi", a-t-il insisté. "J’ai toute confiance dans le sens de la responsabilité des parlementaires socialistes. Ils sont près de 300", a également déclaré le premier ministre, relativisant ainsi la portée de la présence de quelques élus socialistes, mardi, à la manifestation à Paris de protestation contre l’accord du 11 janvier.