"Voici revenus les nationalismes autarciques que l’on croyait hors d’âge", s’est exclamé le président du Crif. "Ils proposent des explications simplistes et réactivent la xénophobie. Le rempart européen ne doit pas se fissurer". "Certains (pays) ont mis une sourdine à leur antisémitisme, d’autres non. Mais c’est toujours la rhétorique inacceptable du bouc émissaire", a poursuivi le président du Crif. "Le Front National fait partie de cette nébuleuse".
“Nous ne voterons pas pour le Front National”, a-t-il précisé, notant que “le 27 janvier, jour de la commémoration internationale de la Shoah, c’est avec la droite européenne la plus extrême, celle des fraternités pangermaniques racistes, que Marine Le Pen est allée danser à Vienne”.
“Les Juifs”, a-t-il rappelé, “participent pleinement à la communauté nationale (…). Mais le Crif considère qu’il y a des lignes jaunes à ne pas franchir, envers ceux qui distillent un discours de préférence ethnique et envers ceux qui diabolisent Israël et appellent à son boycott”.