Le projet de budget 2022 a été adopté par 142 voix pour, 50 contre et une abstention.
Le texte est marqué par la primauté donnée au régalien, le bouclier tarifaire contre la hausse des prix de l’énergie, le plan d’investissement France 2030, le plan Marseille ou encore par la poursuite de la baisse de la fiscalité.
Il prévoit notamment un déficit qui sera ramené à 5% du PIB et un endettement record à 113,5% du PIB en 2022, dans le sillage de la pandémie du Covid-19.
Au total, 204 amendements gouvernementaux ont été adoptés, creusant le solde de l’Etat de 12 milliards d’euros supplémentaires par rapport au projet de loi initial, selon les médias.
Lors des prises de paroles qui ont précédé le vote solennel, les oppositions ont dénoncé un « budget de campagne », à quelques mois de la présidentielle d’avril prochain.
Le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt, a défendu de son côté un budget qui marque le passage du « quoi qu’il en coûte » au « sur-mesure ».
« Le quoi qu’il en coûte est terminé. Nous avons mis fin aux dispositifs d’urgence », a-t-il rappelé dans l’hémicycle