"L’ampleur de la perte nette de l’exercice 2014 illustre le double défi auquel Areva est confronté : stagnation durable des activités nucléaires, manque de compétitivité et difficile gestion des risques inhérents aux grands projets. Le groupe a pris la mesure de la gravité de la situation", a déclaré Philippe Knoche, directeur général du groupe, cité dans un communiqué.
La stratégie de redressement du spécialiste français du nucléaire passera donc par un plan de compétitivité visant à trouver 1 milliard d’euros d’économies d’ici à 2017 via "de nouveaux leviers d’achats", "une forte amélioration de la productivité" et "en allégeant les structures et en optimisant les implantations géographiques".
Le directeur général du groupe, détenu à 87% par des capitaux publics, n’a pas exclu mercredi des supressions d’emploi.
"Nous ferons tout pour que, s’il doit y avoir des départs, ils se fassent sur la base du volontariat", a déclaré Philippe Knoche lors d’une conférence de presse.
Fin 2013, le groupe comptait 45.340 collaborateurs, dont les deux tiers en France.