L’ASN avait été chargée en mars, après la catastrophe de la centrale de Fukushima, au Japon, d’un audit de sécurité portant en priorité sur 79 installations nucléaires françaises, dont les 58 réacteurs en fonctionnement, l’EPR de Flamanville en cours de construction et les usines de gestion du combustible.
"A l’issue des évaluations complémentaires de sûreté des installations nucléaires proritaires, l’ASN considère que les installations examinées présentent un niveau de sûreté suffisant pour qu’elle ne demande l’arrêt immédiat d’aucune d’entre elles", déclare l’Autorité dans un avis publié avant la présentation des conclusions de l’audit.
"Dans le même temps, l’ASN considère que la poursuite de leur exploitation nécessite d’augmenter dans les meilleurs délais, au-delà des marges de sûreté dont elles disposent déjà, leur robustesse face à des situations extrêmes."