"En application d’un arrêté ministériel du 14 janvier 2013, après avis favorable de la commission d’expulsion, Ali BENHAMMOU, ressortissant marocain, a fait l’objet, aujourd’hui, d’une mesure d’expulsion du territoire français. Il a été éloigné vers le Maroc", indique un communiqué du ministère, précisant que "Les faits qui lui sont reprochés sont graves. Ali Benhammou a participé, sur le
territoire français, aux activités de deux cellules liées au mouvement terroriste islamiste Forsane Alizza, qui a fait de la France une cible prioritaire et a été dissous par décret en Conseil des ministres".
Selon le communiqué, Ali Benhammou a par ailleur fait "la démonstration de sa volonté de prendre part à la lutte armée, en tentant de se rendre en Iran, avec l’objectif d’atteindre l’Afghanistan. Les actes commis par Ali Benhammou sont de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’Etat français. Sa volonté de recourir à la violence et son hostilité envers les valeurs de la République ne font aucun doute. Son expulsion s’est imposée".
Le ministre de l’Intérieur rappelle que la "République restera inflexible envers ceux qui, se trouvant sur le territoire national, veulent s’en prendre à ses institutions et entendent faire prospérer un discours haineux, radical et obscurantiste"
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a annoncé mardi que plusieurs prédicateurs et imams radicaux étrangers seraient prochainement expulsés de France dans le cadre de la prévention de l’islamisme radical.
Il a réaffiché sa politique de fermeté sur ce sujet, dans la ligne de son prédécesseur UMP Claude Guéant.
Manuel Valls avait déjà expulsé l’imam Mohamed Hammami, responsable religieux de la mosquée Omar, située dans le XIe arrondissement de Paris, en octobre dernier.
Claude Guéant avait pour sa part procédé à l’éloignement de cinq islamistes, dont trois imams, en avril 2012, onze jours après les tueries commises à Toulouse et Montauban par le djidahiste français Mohamed Merah.