"Au total, il y a seize migrants hospitalisés, 15 pour des blessures légères et l’un plus gravement à la tête, avec un pronostic réservé", a indiqué à l’AFP le directeur de cabinet de la préfecture, Étienne Desplanques.
Une dizaine de personnes ont été interpellés, essentiellement des Erythréens.
Vendredi, des précédentes violences avaient déjà eu lieu entre Erythréens et Ethiopiens lors d’une distribution des repas, faisant neuf blessés légers, d’après les autorités locales.
Selon un correspondant de l’AFP sur place samedi, de nombreuses ambulances étaient sur les lieux et le sol était jonché de pierres.
Philippe Mignonet, maire adjoint de Calais chargé de la sécurité, a regretté une "escalade" de la violence, alors qu’un tribunal administratif a ordonné lundi en référé une batterie de mesures d’aide à cette population, tout en écartant la réouverture sur place d’un centre d’accueil d’urgence.
En octobre 2016, les autorités françaises avaient évacué à Calais la "Jungle", un bidonville de 7.000 migrants aspirant à rejoindre l’Angleterre toute proche. Aujourd’hui, entre 400 et 600 migrants vivent à Calais et dans ses environs dans des conditions très précaires.