Q: En tant que pilote français, l’ePrix de Paris revêt-il une importance particulière ?
R: C’est quelque chose d’incroyable, c’est la course pendant laquelle il y a le plus de pression pendant l’année. Si vous me demandez s’il y a une course à gagner, c’est à 100% sûr que cela va être Paris. On a toujours envie de gagner devant son public, c’est là où j’ai grandi, mes amis, ma famille viennent voir la course.
Q: On évoque l’apparition prochaine de ravitaillements électriques éclair pour les monoplaces de FE. Cela devrait-il se traduire par des courses plus longues ou bien des voitures plus rapides ?
R: Des courses plus longues, non –– car en tant que spectateur de la F1, des courses de 1h45 c’est beaucoup trop long. Le format de 45 minutes (retenu pour la Formule électrique, ndlr) est top. Si on a des ravitaillements éclair, il faudrait des voitures plus puissantes. Déjà avec les nouvelles voitures de deuxième génération, le fait d’avoir doublé l’autonomie, c’est déjà assez incroyable. Le problème des courses c’est que tout le monde se rentre dedans et on ne peut plus doubler mais si vous demandez au promoteur, il dit +c’est génial+ car il y a de l’action à tous les virages et à tous les tours. Les gens qui regardent la Formule E une fois, la regardent ensuite tout le temps.
Q: Conduisez-vous une voiture électrique dans la vie de tous les jours ?
R: Je n’ai acheté qu’une seule voiture dans ma vie et je l’ai déjà revendue. J’ai beau être pilote, je ne suis pas très voiture. J’habite à Londres et je prends tout le temps les transports en commun car il y a trop de trafic et je passe sans doute plus de temps dans un avion que dans une voiture. Dans Paris, j’ai une trottinette électrique et j’adore!