Force internationale au Mali : la résolution de l’ONU accueillie avec soulagement à Bamako

L’adoption, jeudi, par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution autorisant le déploiement d’une force internationale au Mali en vue de restaurer la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays a été accueillie avec soulagement par des acteurs de la classe politique et au sein de l’opinion publique à Bamako.

"Par ce vote, le conseil de sécurité marque la volonté de la communauté internationale de ne pas abandonner le Mali à son sort", a déclaré à la presse un responsable du Front pour la démocratie et la République (FDR), la plus grande coalition de partis politiques et d’associations au Mali.

Après avoir souligné que cette décision du conseil de sécurité est "une excellente nouvelle après une année difficile", Mustapha Cissé, a insisté sur "l’urgence de définir les priorités pour que cette résolution se traduise dans les faits, pour que le Mali recouvre sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire".

La décision du conseil de sécurité a suscité également des réactions positives dans la presse malienne, qui s’est fait l’écho du contenu de cette résolution.

L’espoir est désormais permis car avec le déploiement de cette force, les Maliens sauront réellement que "la reconquête des régions occupées est encore possible. Toute chose qui mettra aussi en confiance les populations du nord déplacées ou prises en sandwich par +ces fous de Dieux+ dans le septentrion", écrit vendredi le journal "le combat".

La résolution adoptée par le conseil de sécurité autorise "pour une période initiale d’un an", le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), qui sera notamment chargée d’aider les autorités maliennes à reprendre les zones du nord du pays, contrô lées par des groupes armés terroristes et extrémistes.

La résolution appelle Bamako à lancer d’abord un "dialogue politique pour rétablir pleinement l’ordre constitutionnel" et à organiser des élections avant avril 2013.

Elle invite aussi le nouveau gouvernement malien à engager des négociations "crédibles" avec les groupes présents dans le Nord, essentiellement les Touareg, qui se dissocieront des "organisations terroristes" contrô lant cette région, dont Al-Qaida au Maghreb islamique et Mujao, et qui acceptent sans conditions l’unité et l’intégrité territoriale de l’Etat malien, dans le but de répondre aux préoccupations de longue date des populations du nord du pays.

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