Organisatrice et véritable figure médiatique du mouvement, Samar el-Hajj s’est dit outrée par le refus des autorités chypriotes: «Pourquoi les autorités libanaises ne suivraient-elles pas l’exemple de Chypre en interdisant aux bateaux venant de ce pays d’accoster au Liban?»
«Nous sommes des dizaines de femmes de différentes nationalités à vouloir partir sur ce bateau, explique Nohra, jeune militante en faveur de la cause palestinienne. Les Israéliens font pression de toute part pour que nous ne puissions pas partir, ils nous accusent d’avoir des objectifs autres qu’humanitaires, c’est faux! Nous n’avons à bord que des médicaments et autres produits de première nécessité».
Soutien des autorités libanaises
Samedi, dès l’annonce du «probable report» du Mariam, le ministre des Transports Ghazi Aridi a assuré qu’il donnerait immédiatement aux organisateurs l’autorisation de quitter Tripoli dès que ceux-ci auraient trouvé un port susceptible d’accueillir le bateau. «Cela prendra certainement un peu de temps, déplore Samar el-Hajj, mais nous ne baisserons pas les bras.»