L’État n’a pas anticipé la baisse des prix du pétrole et rafistole les brèches plutôt que de poser les véritables bases d’une nouvelle économie sortie du tout pétrole, relève la publication, notant que les biens consommés proviennent toujours, malgré des ajustements, à plus de 80 % des importations, alors que la monnaie s’effondre, l’inflation galope et le pouvoir d’achat est en berne.
Fermé comme une huître, le régime se crispe, poursuit l’auteur de l’article, ajoutant que la jeunesse crie son désespoir sur YouTube, se résigne ou tente de s’inventer un avenir.
Le quotidien indique aussi que le régime algérien interdit les manifestations de rue et a mis les médias sous cloche, rappelant en outre que durant les campagnes électorales législatives et locales de 2017, des vidéos de youtubeurs ont défrayé la chronique.
Leur succès viral marque le gouffre qui sépare la jeunesse de ses dirigeants, croit savoir le journal, estimant qu’affichant des millions de vues sur les réseaux sociaux, elles témoignent de la persistance d’un esprit transgressif typiquement algérien.