"C’était la confusion après l’explosion. Quand la poussière est retombée, j’ai vu quatre morts dans un véhicule", a indiqué M. Mohammed Bukar, cité par l’AFP.
"C’est vrai qu’il y a eu une explosion près du marché Monday quand les gens sortaient de la mosquée. Nous n’avons pas encore de détails", a déclaré, de son cô té, un porte-parole militaire, le lieutenant colonel Hassan Mohammed.
D’après un autre habitant de Maiduguri, qui se trouvait à la mosquée, "il y a eu une forte déflagration près de la mosquée juste après la prière du vendredi, quand les gens sortaient de la mosquée. Tout le monde s’est précipité pour se mettre à l’abri, provoquant une bousculade", a-t-il poursuivi, ajoutant que des soldats avaient bouclé le périmètre.
Cette explosion intervient quelques jours après une vague d’attentats perpétrés, dimanche, le jour de Noël, qui ont visé en particulier des églises, dans plusieurs villes du Nigeria. Au moins 42 personnes ont été tuées, d’après le dernier bilan révisé à la hausse vendredi.
Ces attentats ont été attribués par les autorités à la secte extrémiste Boko Haram qui les a revendiquées.
Le Nigeria. pays le plus peuplé d’Afrique, compte 160 millions d’habitants répartis également entre musulmans, majoritaires dans le nord, et chrétiens, plus nombreux dans le sud.