C’est dans l’Indre que les Français ont pour l’heure le plus voté (26,33%), et à Paris que la participation est la plus faible (11,35%).
Nouveauté cette année: le scrutin se déroule dans le cadre d’une circonscription nationale. Fini le découpage en huit circonscriptions régionales qui était en vigueur depuis 15 ans, et place à des listes nationales. C’est un moyen selon le gouvernement d’"intéresser" les Français à ce vote, et cela peut favoriser la participation.
Il y a cinq ans, le pourcentage de votants n’avait atteint au bout de la journée que 42,4% pour la France entière. Mais ce taux était supérieur à celui des européennes de 2009: 40,63%, plus faible participation pour ce type de scrutin.
Cela représentait alors 20 points de moins que lors de la première désignation au suffrage universel des représentants français au Parlement européen en 1979 (60,7%).
Depuis vingt ans, moins d’un électeur sur deux se déplace en France pour élire les eurodéputés, et les derniers sondages n’indiquent pas d’inversion majeure lors du vote ce dimanche.
La tendance est la même au niveau européen: si le Parlement n’a cessé d’accroître ses pouvoirs depuis 2004, le scrutin est généralement marqué par une faible participation (42,6% en 2014), particulièrement spectaculaire à l’Est. La Slovaquie avait battu le record il y a cinq ans avec 13% de votants.