"Nous établirons une date pour que les deux présidents se rencontrent en mai avant le sommet de l’Otan", a déclaré M. Cavusoglu.
Les deux dirigeants ne se sont pas encore rencontrés mais ont échangé plusieurs fois au téléphone. M. Trump a ainsi félicité lundi M. Erdogan pour sa victoire dimanche au référendum sur le renforcement de ses pouvoirs.
M. Cavusoglu a ajouté que les deux dirigeants avaient exprimé au cours de cet appel une volonté commune de se rencontrer à Washington "pour améliorer leurs relations bilatérales".
Selon le compte-rendu de l’appel diffusé par l’exécutif américain, M. Trump n’a émis aucune réserve sur le scrutin, remporté d’une courte tête par M. Erdogan avec un peu plus de 51% des suffrages, bien que des observateurs de l’OSCE et du Conseil de l’Europe aient estimé qu’il ne s’était pas déroulé dans des conditions équitables.
La Turquie espère nouer de bonnes relations avec l’administration Trump après une nette dégradation de ses rapports avec l’administration Obama, notamment du fait du soutien apporté par Washington en Syrie aux milices kurdes des YPG dans la lutte contre l’EI.
Ankara, qui soutient de son côté d’autres groupes armés sous la bannière de "l’Armée syrienne libre", considère les YPG comme un groupe terroriste émanant du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).
Ce sujet est devenu central dans le cadre de la préparation de l’opération de reprise de Raqa, capitale autoproclamée de l’EI en Syrie. La Turquie a régulièrement offert de participer à cette opération, mais uniquement si les milices kurdes en étaient exclues.
afp