En Suède, le faux parallélisme entre le dossier palestinien et la question du Sahara doit être dépassé (Leader du Parti de gauche)
"L’image qui règne en Suède est que les deux questions sont similaires et cela pose problème. Je pense que les deux questions doivent être abordées différemment, d’où la différence aussi au niveau des solutions à proposer", a estimé, dans une déclaration mardi à la MAP, M. Bjornlund, qui préside le "comité Al Qods" au sein du Parlement suédois.
"Nous connaissons très bien la question palestinienne mais nous ne savons pas grand-chose du Sahara occidental", a-t-il reconnu avant d’enchaîner que c’est "au Maroc de démontrer qu’il y a différentes solutions bien qu’ici tout le monde estime que les deux questions sont similaires".
"Les forces de la gauche au Maroc ont un rôle clé" dans ce sens et en vue d’avancer pour la résolution pacifique de ce conflit, a ajouté le député suédois à l’issue d’une rencontre au parlement avec la délégation de partis marocains de gauche en visite à Stockholm.
S’agissant de "l’évaluation" que Stockholm a dit engagée sur le dossier du Sahara, le leader du parti de gauche a estimé que le gouvernement, en conduisant un tel examen, "voudrait faire partie de la solution du problème".
"C’est pour cela, semble-t-il, que le gouvernement n’a pas encore prononcé aucune une décision", a-t-il ajouté.
Au deuxième jour de leur déplacement en Suède, les membres de la délégation marocaine conduite par la Secrétaire général du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, et comprenant l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), ont eu une série de rencontres avec des dirigeants politiques et des députés représentant différentes tendances du paysage politique au pays nordique.
Ces entretiens ont tiré au clair les développements de la position suédoise sur la question du Sahara et expliquer aux différentes composantes de ce pays l’évolution réelle de ce différend régional et l’importance pour Stockholm de respecter l’intégrité territoriale du Royaume et ne pas interférer avec le processus en cours sous les auspices des Nations Unies.